Les questions les plus fréquentes
FAQ :
Les ouvrages expliqués

Quels sont les différents types de fondations ?
Il existe deux grandes familles de fondations en construction : les fondations superficielles et les fondations profondes, selon la nature du sol et les charges du bâtiment.
- Fondations superficielles
Elles reposent sur un sol porteur situé peu profond (en général moins de 2 mètres de profondeur). Ce sont les plus courantes pour les maisons individuelles.
- Semelles filantes : le béton est coulé en continu et propose un sol stable et homogène pour bâtir les murs porteurs.
- Semelles isolées : Réalisées en béton armé, elles servent de structures au bâti : poteaux porteurs, piliers, ..
- Radier : c’est une dalle épaisse en béton armé couvrant toute la surface du bâtiment. Le radier est réalisé sur des sols peu porteurs ou avec risques de tassement, et reprend une répartition de charge homogène sur une grande surface.
- Fondations profondes
Elles sont ancrées à grande profondeur, quand le sol en surface est trop meuble ou instable. Les Pieux et micropieux, sont des éléments verticaux (en béton, acier ou bois) forés ou battus dans le sol, par des entreprises spécialisées.
Des études de sols (géotechniques) sont requises en amont afin de définir, notamment, où se situe le sol dur.
Ces fondations spécifiques sont souvent utilisées dans les zones difficiles exposées au retrait gonflement des argiles, comme sur notre territoire des Pyrénées-Atlantiques et Landes.
Quelle est la différence entre une dalle, une chape et un ragréage ?
Voici la différence entre dalle, chape et ragréage :
- Dalle
- Définition : élément structurel en béton armé ou non, posé directement sur le sol (dalle de sol) ou sur un plancher (dalle de compression).
- Fonction : assure la résistance mécanique du sol ; elle supporte les charges de la construction.
- Épaisseur : généralement 10 à 15 cm (voire plus selon l’usage).
- Composition : béton (ciment, gravier, sable, eau), avec treillis soudé place en milieu/surélevé.
- Chape
- Définition : couche de mortier (ciment + sable + eau) ou de béton fin, coulée sur la dalle.
- Fonction : la chape sert à niveler, rattraper des défauts de planéité, ou à enrober un plancher chauffant. Elle a pour fonction de désolidariser les supports pour préserver le revêtement. Elle ne joue aucun rôle structurel.
- Épaisseur : en général 3 à 6 cm.
RCMA Maçonnerie réalise uniquement des chapes traditionnelles. Les chapes fluides (liquide), chape anhydrites, relèvent quant à elles des fonctions du chapiste.
- Ragréage
- Définition : c’est une couche très fine d’un enduit autolissant, appliquée sur une dalle ou une chape.
- Fonction : finir et lisser parfaitement la surface avant la pose d’un revêtement de sol (carrelage, parquet, PVC).
- Épaisseur : généralement de 1 à 10 mm.
- Type de produit : prêt à l’emploi, à base de ciment ou résine.
Quelle est la différence entre une imperméabilisation / étanchéité ?
La différence entre imperméabilisation et étanchéité réside dans le niveau de protection contre l’eau et leur usage spécifique.
- L’Étanchéité est réalisée par un étancheur (Code APE/NAF de l’artisan : 43.99A – Travaux d’étanchéification).
Elle vise à empêcher totalement le passage de l’eau, même sous pression ou en présence prolongée (indispensable dans les zones exposées directement à l’eau telles que les Toitures plates, les balcons-terrasses, les douches à l’italienne, les murs enterrés de + d’un mètre, les piscines.
Produits utilisés : Membranes bitumineuses ou synthétiques (PVC, EPDM), Résines étanches (polyuréthane, epoxy), Systèmes d’étanchéité liquide (SEL).
- L’imperméabilisation est réalisée par un maçon.
Elle vise à limiter ou ralentir la pénétration de l’eau, de surfaces exposées à l’humidité ou aux éclaboussures.
Elle s’applique aux façades de bâtiment, aux murs extérieurs en béton ou enduit, aux dalles en béton avant revêtement, aux fondations (Solin /delta MS)
Produits utilisés : hydrofuges de surface (incolores ou teintés), enduits ou mortiers hydrophobes, peintures imperméabilisantes, solin /delta MS.
Quelle est la différence entre un mur porteur et non-porteur ?
- Mur porteur
- Fonction : Il supporte des charges, comme le poids de la charpente, des planchers ou d’autres murs situés au-dessus. Il fait partie intégrante de la structure du bâtiment.
- Matériaux utilisés :
- Béton armé : Très courant dans les constructions modernes, surtout en immeubles.
- Parpaings (blocs de béton) : Fréquemment utilisés pour les maisons individuelles.
- Briques pleines ou creuses : Courantes dans les constructions traditionnelles.
- Pierre : Utilisée dans les bâtiments anciens ou dans des régions spécifiques.
- Bois : Dans les maisons à ossature bois.
- Mur non-porteur (cloison)
- Fonction : Il ne supporte aucune charge structurelle. Il sert uniquement à délimiter les pièces ou à isoler phoniquement et thermiquement.
- Matériaux utilisés :
- Plaques de plâtre (type BA13) sur ossature métallique : Très courant pour les cloisons intérieures.
- Brique plâtrière ou carreau de plâtre : Utilisés pour les cloisons maçonnées.
- Bois, OSB, ou panneaux composites : Dans les aménagements légers ou démontables.
- Verre ou briques de verre : Pour les séparations esthétiques laissant passer la lumière.
Quels sont les avantages/ inconvénients des différents blocs de construction (parpaing, briques, etc…) ?
Les blocs utilisés pour la construction de mur (parpaing, brique creuse, brique monomur, bloc béton cellulaire, etc…) présentent chacun des avantages/inconvénients mécaniques, écologiques, thermiques et environnementaux, propres.
- Parpaing (bloc béton traditionnel)
- Avantages :
- Solide, résistant au feu et aux chocs.
- Facile à poser, bon marché. Bonne inertie thermique (accumule la chaleur).
- Inconvénients :
- Mauvais isolant thermique => nécessite une isolation rapportée (ITE ou ITI).
- Peu esthétique sans finition (enduit obligatoire).
- Peu écologique (fort impact carbone à la fabrication).
- RE 2020 : Les exigences peuvent être atteintes à condition d’avoir une isolation performante (en extérieur de préférence).
- Son impact carbone est un point faible par rapport aux nouvelles exigences environnementales.
- Brique creuse (brique rouge classique)
- Avantages :
- Bonnes performances mécaniques.
- Meilleure isolation que le parpaing (mais encore insuffisante seule). Matériau plus respirant.
- Inconvénients :
- Plus fragile à manipuler.
- Isolation thermique encore moyenne sans isolant complémentaire.
- RE 2020 : Les exigences peuvent être atteintes si la pose est combinée avec une bonne isolation.
- Brique monomur (brique alvéolaire en terre cuite)
- Avantages :
- Excellente isolation sans besoin d’isolant complémentaire (murs perspirants).
- Matériau naturel et durable.
- Apporte un très bon confort thermique et acoustique.
- Inconvénients :
- Plus cher.
La pose de briques, bien que plus technique, est maîtrisée chez RCMA Maçonnerie. Dans le cadre du RE 2020, c’est un très bon choix, car elle est conforme en isolation et a un faible impact carbone.
- Béton cellulaire (type Ytong)
- Avantages :
- Très bon isolant thermique. Léger, facile à travailler. Résistant au feu et aux insectes.
- Inconvénients :
- Moins résistant mécaniquement (utilisable surtout en maison individuelle).
- Nécessite des fixations adaptées.
RE 2020 : Très performant thermiquement (RE 2020).
- Bloc de chanvre ou blocs biosourcés (bois, terre crue, etc.)
- Avantages :
- Excellente performance environnementale.
- Très bon isolant, régulation de l’humidité.
- Compatible avec architecture bioclimatique.
- Inconvénients :
- Coût plus élevé.
- Techniques encore peu répandues (artisans formés plus rares).
Quelles sont les étapes de la création d'ouverture ?
Voici les étapes détaillées pour réaliser une création d’ouverture dans un mur, que ce soit pour une porte, une fenêtre ou un passage :
- Étude du support & Accords préalables
L’étude du support réalisée par le maçon lui permet d’identifier le type de mur : porteur ou non-porteur (très important). En copropriété, l’accord du syndic de copropriété + une étude structurelle par un BET sont des étapes obligatoires, pour réaliser des créations d’ouvertures. En cas de présence de réseaux électriques : vous aurez également à nommer un électricien pour s’assurer de la mise en sécurité du site au préalable.
Si le mur est porteur, il faudra poser un linteau ou une structure métallique, le tout reposant sur deux poteaux béton porteurs.
- La préparation du chantier
Nous posons les protections du sol, les bâches sur les meubles, réalisons des cloisons séparatives pour contenir les poussières sur une zone de travaux (frais en sus, consulter les CGV).
Nous traçons l’ouverture sur le mur à l’aide d’un niveau laser, d’un cordeau et d’un crayon.
Si le mur est porteur, nous installons un étaiement temporaire (poutres, étais, bastaings) pour assurer une reprise des charges.
- Réalisation de l’ouverture
- Si le mur est non porteur :
- La découpe directe du mur est possible (scie sabre, ou meuleuse).
- Le retrait progressif des blocs ou briques est réalisé à la massette et au burin.
- Si le mur est porteur :
- Placement d’étais en reprise de charge, ou percement d’encoches pour loger un linteau temporaire / placer des ferrailles.
- Découpe de l’ouverture en dessous :
Découpe progressive avec précaution pour ne pas fragiliser le mur.
- Coffrage de poteaux et coulage de poteaux/linteaux (temps de séchage de 28 jours).
Mise en place de la structure métallique. Comblement des têtes de poteaux.
- Retrait des étais après 28 jours
L’évacuation des gravats est organisée au fur et à mesure, pour un chantier propre et praticable.
Matériaux et outils courants :
- Laser
- Étais, bastaings,
- Meuleuse, perforateur, marteau-piqueur, meuleuse
- Linteau et poteaux béton, ferraillage
- IPN / HEA / HEB (structures métalliques)
Qu'est-ce qu'un mur de soutènement ?
Un mur de soutènement est une structure construite pour retenir des terres, des remblais ou prévenir les glissements de terrain. Il sert à maintenir une différence de niveau entre deux terrains et est souvent utilisé pour :
- stabiliser un terrain en pente,
- aménager des espaces plats (terrasses, voies d’accès…),
- protéger contre l’érosion ou les affaissements.
Cet ouvrage est souvent en blocs à bancher (béton armé coulé sur place), en gabions (cages métalliques remplies de pierres).
La législation française applicable :
- Code civil
Article 647 à 685 : sur la mitoyenneté et les servitudes. Le mur de soutènement n’est pas obligatoirement mitoyen : s’il est construit par un propriétaire pour son seul usage (retenir ses terres), il en est seul responsable.
Si le mur retient les terres du voisin, ce dernier peut être tenu de participer à sa construction ou son entretien, selon les cas.
- Responsabilité
Le constructeur est pleinement responsable en cas de dommages causés par un effondrement ou une défaillance (articles 1240 et 1241 du Code civil).
En cas de travaux proches d’une limite de propriété, l’article 1382 (aujourd’hui 1240) impose de ne pas nuire au voisin.
- Règles d’urbanisme
Permis de construire ou déclaration préalable :
- Un mur de soutènement de plus de 2 mètres de haut nécessite un permis de construire.
- Entre 0,5 m et 2 m, une déclaration préalable peut être nécessaire si le mur est visible depuis la voirie/ le voisinage (voir PLU).
- Le PLU (Plan local d’urbanisme) peut imposer des règles sur les matériaux, les hauteurs, les distances aux limites, etc.
- Sécurité & normes
Les murs doivent respecter les règles de l’art (DTU, Eurocodes, études de sol et calculs de poussée).
Dans certains cas, un bureau d’études techniques (BET) est requis.
Les enduits : pourquoi enduire des 2 côtés ?
Selon le Code de la construction, un muret doit être enduit sur ses deux faces, pas seulement d’un côté.
Cela s’explique par un principe fondamental en maçonnerie : l’humidité est l’un des principaux ennemis d’un ouvrage maçonné. Lorsqu’un muret n’est enduit que d’un seul côté, l’eau (pluie, ruissellement, humidité ambiante) peut pénétrer par la face non protégée. Cette humidité traverse alors le mur et ressort du côté enduit.
Résultat : Les joints de mortier se détériorent plus vite. L’enduit déjà réalisé peut se décoller ou « cloquer », car l’eau, par migration à l’intérieur de l’ouvrage, va le repousser vers l’extérieur.
Rôle de l’enduit : il sert à protéger le mur en le rendant étanche à l’eau tout en le laissant respirer. Mais pour être efficace, il doit recouvrir toutes les surfaces exposées à l’air libre, donc les deux faces du muret.
Est-ce qu'un maçon peut assurer tous les corps d'État (TCE) ?
RCMA Maçonnerie est une entreprise spécialisée dans le gros œuvre et n’intervient pas en « tout corps d’État » (TCE).
Notre cœur de métier est la maçonnerie générale, conformément à notre code APE/NAF 4399C. Cela signifie que nous prenons en charge uniquement les travaux de gros œuvre : fondations, murs, dalles, planchers, enduits, etc.
Pourquoi ne pas proposer du « clé-en-main » ?
Parce qu’en France, chaque spécialité du bâtiment est encadrée par un code APE/NAF distinct. Par exemple :
- Plâtrerie : code 4331Z
- Peinture : code 4334Z
- Menuiserie : code 4332A
- Étanchéité : code 4399A
Seuls les artisans déclarés dans leur spécialité sont assurés pour leurs interventions.
Les entreprises qui se présentent comme « tout corps d’État » sortent souvent de leur domaine d’expertise, ce qui peut entraîner un refus d’indemnisation en cas de sinistre, faute de garanties adaptées.
Chez RCMA Maçonnerie, nous nous concentrons sur ce que nous maîtrisons parfaitement : le gros œuvre.
Nous vous accompagnons avec sérieux dans l’analyse de vos besoins, en vous proposant des solutions techniques adaptées à votre projet et à votre bâti.
Notre conseil : sélectionnez toujours des artisans spécialisés, reconnus et assurés dans leur domaine. C’est la meilleure garantie pour un chantier bien réalisé… et bien couvert.
Intervenez-vous sur le second œuvre ?
Oui, mais uniquement dans les limites prévues par notre assureur.
Notre contrat autorise jusqu’à 10% de second œuvre dans un devis, mais uniquement si nous réalisons 90 % du gros œuvre au préalable, sur le chantier.
Nous n’acceptons jamais les travaux de plomberie, d’électricité ou de plâtrerie.
Construisez-vous des piscines "clés-en main" ?
Chez RCMA Maçonnerie, nous réalisons la construction complète du bassin de votre piscine : terrassement, maçonnerie, fondations, murs, enduits, etc.
En revanche, nous ne posons pas les accessoires spécifiques (skimmers, buses de refoulement, projecteurs, volets, pompes, filtres, etc.).
Ces éléments doivent être installés par un professionnel spécialisé : le pisciniste.
Nous pouvons, si vous le souhaitez, travailler en coordination avec votre pisciniste pour assurer un déroulement fluide du chantier.